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La confiance en soi et l'objectif

La place de la confiance en soi dans nos objectifs

coaching- développement personnel- formations -aix les bains-Savoie

Notre confiance en soi impacte-t-elle la réussite de nos projets ? Pouvons-nous construire notre confiance en même temps que nous poursuivons un objectif précis ?

Cet article vous éclairera sur la manière avec laquelle nous pouvons nous lancer dans nos projets en toute sérénité.

Quelle est la place de notre confiance en soi dans la réussite de nos objectifs ?

La période de fin d’année est souvent l’époque choisie pour faire des bilans. Le monde professionnel et entrepreneurial publie à cette occasion des chiffres, des pourcentages, des montants, des tableaux, des graphiques, véritables baromètres de la santé de l’entreprise. Qu’est-ce qui a marché ? Qu’est-ce qui a moins bien fonctionné ? C’est alors l’occasion de mettre en miroir les projections de l’année et les résultats, et de comparer les attentes et le chemin suivi. 

Commençons par un bilan

C’est une démarche que nous faisons, nous aussi à titre personnel, dans notre quotidien, parfois de manière inconsciente et bien moins « infographiée » que les entreprises. Mais nous tirons des bilans, nous tirons des leçons, nous nous autorisons un retour, un feedback sur telle ou telle activité, sur tel ou tel projet.

Puis nous passons à la suite : un autre projet, un autre objectif. L’année nouvelle arrivant sera un autre point de départ.

Mais arrêtons nous quelques instants sur la phase du bilan  car elle est la quintessence du projet suivant, même si, en apparence, la nature des projets sera différente.

Un bilan, un questionnement nous apprendra beaucoup de choses sur nous, sur nos forces, nos faiblesses, ce que nous avons pu réaliser, nos réussites, et ce qu’il nous a manqué, le temps, la motivation, l’envie, l’argent, peut-être, et ce qui nous a progressivement atteint : la joie ou le découragement, l’audace ou la peur, le dynamisme ou le manque de confiance. Au fil du temps, notre relation à notre projet change, se modifie, en fonction de l’environnement, des atteintes, des réussites, des échecs, et c’est bien cela qu’il est intéressant d’observer pour mieux « affûter son clou » pour le coup suivant.

Alors voici une série de questions que vous pouvez vous poser : prenez une feuille, un crayon, et répondez en toute honnêteté, personne ne vous jugera. Tentez la précision, cela vous apportera une grande valeur pour vos réponses. Listez, écrivez, ne censurez rien. C’est véritablement une histoire de vous à vous.

Un retour sur vos projets en mode questionnement

La série de questions ci-dessous interroge le bilan : vous aviez un projet, un objectif précis ; aujourd’hui qu’en est-il de ce projet ?

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Ai-je déjà posé cet objectif auparavant ?

Quel avait été le résultat ?

Sur l’année ou la période écoulée, qu’ai-je réussi dans l’objectif fixé ?

Qu’aurai-je pu mieux développer ou construire ? Qu’est-ce qui est perfectible ?

Qu’ai-je à mon sens loupé, râté, échoué ?

Qu’est-ce qui m’a manqué pour mieux réussir ?De quoi aurais-je eu besoin ?

Si je refixais cet objectif aujourd’hui, qu’est-ce que je modifierais ?

Si je réécrivais cet objectif, comment l’exprimerais-je ?

Quels enseignements puis-je tirer sur moi ? Qu’ai-je appris sur moi ?

Quels sont mes atouts ?

Quels sont mes points sensibles ?

Sur quels points me faudra-t-il porter mon attention ?

Et la confiance dans tout cela ?

Quand on a un projet et qu’on ne parvient pas ou à peine à le réaliser , pour des raisons diverses et variées, et même si on est hors de cause dans l’échec, l’abandon ou la non réussite , notre confiance en nous en fera les frais au titre de dégâts collatéraux.

On aura tendance à se juger, à se flageller, à se rendre responsable du résultat décevant, et on abandonnera peut-être l’objectif ou même, l’idée de se fixer un autre défi par la suite.

Les débuts d’année sont souvent l’endroit des résolutions : c’est un point de départ, une nouvelle ligne de départ qui donne un élan, des ailes ; mais les résolutions s’éteignent parfois vite et les bonnes résolutions de janvier dépassent difficilement février ou mars. Notre confiance, notre image, notre estime vont descendre d’une marche, et une confiance dégradée pourra impacter d’autres projets : le biais cognitif de surgénéralisation qui nous amène à croire en la reproduction des événements, va occuper une place inconsciente dans notre mental et tendra à influencer les projets suivants.

« Ca n’a déjà pas marché avec ce projet, alors je ne vois pas pourquoi cela réussirait maintenant ! »

On la reconnaît bien, cette phrase qui vient stopper net la perspective d’un nouveau départ. Aurions-nous peur d’un autre échec ? Avons-nous moins confiance en nous ? Craignons-nous de nous exposer à nouveau ? C’est bien possible.

La phase de bilan, évoquée ci-dessus, sera un point d’ancrage fort pour le projet suivant. Elle aura permis d’accéder à une connaissance de nous plus précise, aura souligné ce qui marche, ce qui ne fonctionne pas, aura nuancé, précisé, éclairé notre manière de « vivre » nos projets et de nous diriger vers notre objectif. Ce sont là des strates solides pour notre confiance en nous : nous avons appris de nos échec, nous en avons fait une étape vers la réussite.

A présent il est tout à fait possible de se projeter vers un autre projet, un autre défi. Il est fort à parier que l’objectif et les actions pour y arriver auront gagné en précision et en pertinence. A l’aune de l’expérience et à la lumière de ressources nouvelles et corrigées, notre confiance en soi sera une alliée solide pour la suite.

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